Jacob Wren, performeur, essayiste et auteur pamphlétaire, a toujours été intéressé par l’idée du nomadisme contemporain, le refus de la sédentarité envahissante. Raphaëlle de Groot, artiste visuelle phare, s’apprête, quant à elle, à entamer un processus migratoire ; s’établir principalement au Brésil avec sa famille, afin de repenser son mode de vie et contribuer à la création d’un centre d’art. À la veille de son départ, Jacob et Raphaëlle organisent une «vente de garage», où celle-ci pourra se défaire de ses biens, se libérer avant de partir vers de nouveaux horizons. Une réflexion sur la notion d’errance et de l’appartenance territoriale.
En coproduction avec PME-ART

NOTE BIOGRAPHIQUE – Jacob Wren
Jacob Wren, en plus de son travail d’auteur, est codirecteur artistique  du groupe interdisciplinaire  PME-ART et a cocréé En français comme en anglais, it’s easy to criticize (1998), Unrehearsed Beauty / Le Génie des autres (2002), La famille se crée en copulant (2005), la série HOSPITALITÉ / HOSPITALITY (incluant : HOSPITALITÉ 2 : peu à peu, une vue d’ensemble (2010), HOSPITALITÉ 3 : l’individualisme est une erreur (2008) et HOSPITALITÉ 5 : le DJ qui donnait trop d’information (2011)) et Toutes les chansons que j’ai composées / Every Song I’ve Ever Written (2013). PME-ART a été nommé au 27e Grand Prix du Conseil des arts de Montréal dans la catégorie Nouvelle Pratique artistique.

NOTE BIOGRAPHIQUE – Raphaëlle de Groot
Depuis 1997, Raphaëlle de Groot accumule de riches expériences de collaboration au Canada et ailleurs avec, entre autres, Dare-dare (Montréal), la Cittadellarte-Fondazione Pistoletto (Biella, Italie), Optica (Montréal), la Leeds City Art Gallery (Angleterre), le Centre d’art contemporain Le Quartier (Quimper, France) et la Southern Alberta Art Gallery (Lethbridge) et le 3e Impérial (Granby). En 2006, elle présente à la Galerie de l’UQAM En exercice, une exposition solo d’envergure accompagnée d’une importante monographie. Son travail est exposé lors de la première Triennale québécoise au MAC de Montréal en 2008. Il rayonne également lors du Festival cultural de Mayo à Guadalajara (Mexique) en 2012 et l’année dernière, à l’occasion des journées d’ouverture de la 55e Biennale de Venise où elle y réalise une performance sous le commissariat de Louise Déry.

(…) Une performance engageante qui tourne autour de la musique, de pochettes d’albums et d’histoires qu’on nous raconte, le tout fait avec charme, enthousiasme et humour (…) PME-ART nous donne une célébration profondément humaine du Pop-Art, démontrant comment la musique peut accompagner notre vie.
(NRZ-Culture – Thomas Hag, 2011)

Part dance, part social critique, part heady fucking around… PME interrogates the idea of performance itself. But it never fails to be that performance, and a damn good one […] God Bless Canada.
(The Village Voice – Brian Parks, 2001, à propos de En français comme en anglais, it’s easy to criticize)

PME-ART's genial, intimate Hospitality 3: Individualism Was a Mistake breaks down spectacle to ask some big questions. PME-ART courts both the avant-garde and populism, serving up material in an open and loose fashion, underscoring intimacy and pushing aside seduction.
(HOUR – Philip Szporer, 2008)

Sites web :
http://www.pme-art.ca/
http://www.radicalcut.blogspot.ca/
http://www.raphaelledegroot.net/