Programme triple
Samedi 31 mai à 20h
Monument National
20$ régulier / 15$ relève (35 ans et moins) / 12$ étudiants
90 min + entractes
Charcuterie
Caroline Laurin-Beaucage
Danse | Performance
Elles déplument, démembrent et dépècent ; elles soulèvent la peau et suspendent les chairs. De la boucherie à la chirurgie, du pique-nique à la morgue, jusqu’où les mains s’enfonceront-elles ? Voici un laboratoire pour deux femmes et un poulet ; un rituel intime où l’on dépouille le vivant comme le mort.
Direction de production : Maude St-Pierre Léonard
Chorégraphie : Caroline Laurin-Beaucage
Régie : Maxime Bouchard
Musique : Caroline Laurin-Beaucage, Martin Messier
Œil extérieur : Kathy Casey
Interprétation : Esther Rousseau-Morin, Rachel Harris
Production : Lorganisme et Montréal Danse
NOTE BIOGRAPHIQUE – Caroline Laurin-Beaucage
Caroline Laurin-Beaucage est active depuis près de 15 ans dans le milieu montréalais de la danse contemporaine à titre d’interprète, chorégraphe et enseignante. Elle a dansé pour la Fondation Jean-Pierre Perrault, Fortier Danse Création, Trial and Éros/Deborah Dunn, Grand Poney/Jacques Poulin-Denis, Bouge de là, et a joint la compagnie O Vertigo en 2011. En 2013, Caroline Laurin-Beaucage crée Entailles (première version), qui sera présentée par Tangente en mars 2014 et dont la création se poursuivra dans le cadre d’une coproduction entre Lorganisme et Montréal Danse. À l’été 2014, elle sera aussi en résidence en Italie dans le cadre du projet Diptyque de Circuit-Est. Enfin, depuis trois ans, Caroline Laurin-Beaucage est membre fondatrice et codirectrice artistique de LORGANISME, regroupement montréalais d’artistes en danse contemporaine.
Le solo final de Laurin-Beaucage est un petit bijou, évocateur, codifié et vulnérable. Du bon travail, de la recherche précise, de la place encore pour affiner, des effets de quatre sous très efficaces et deux interprètes justes, précises de corps et d’intentions.
(Le Devoir – Catherine Lalonde, janvier 2012, à propos de Soak)
Malgré la posture voûtée, la tête baissée et le regard rivé au sol, les danseuses mangent l’espace de leurs gestes précis et affirmés. Chaque proposition est assumée avec brio et appuyée par des jeux de lumières.
(Dfdanse – Laura Pinsonneault-Craig, janvier 2012, à propos de Soak)
Le premier corps à corps est très efficace, d’une belle crudité.
(Le Devoir – Catherine Lalonde, juin 2011, à propos de Hit and Fall)
OFFTA 2014 | Vidéo sous le drap | Charcuterie from OFFTA on Vimeo.