Cube blanc est une simple tentative de reconnexion avec l’Autre, l’Autre séparé de soi, de l’autre côté, celui que l’on entend toujours, mais qui reste inaccessible. L’œuvre de Gabriel Plante, à mi-chemin entre le théâtre et l’art visuel, expose un territoire décontextualisé qui débroussaille tout ce qui s’interpose entre deux êtres dans un cadre où l’humain, l’espace et la géométrie ne sont qu’un.

Texte et mise en scène : Gabriel Plante
Assistant à la mise en scène et lumière : Vincent de Repentigny
Scénographie : Joel Desmarais
Régie : Cloé Alain-Gendreau
Costumes et régie : Cloé Alain-Gendreau
Interprétation : Jocelyn Pelletier, Hubert Lemire
Manipulation : Radisson Labelle et Hugues Callières

NOTE BIOGRAPHIQUE – Gabriel Plante
Pour Cube Blanc, Gabriel Plante a réuni des artistes de milieux absolument différents. Certains sont passés par les écoles, d’autres ont été rencontrés dans la rue, mais ils possèdent tous les deux les qualités qui sont essentielles à leur travail, soit : le talent et l’intégrité. L’idée aura été de les réunir dans un travail global où chacun prend sa place, développe sa sensibilité propre et, surtout, la met au profit du spectacle et du groupe. De ce travail exigeant est né un langage qui nous est bien propre et que nous avons articulé dans le spectacle Cube Blanc.

On ne peut qu’être captivé par le dialogue que les corps entretiennent entre eux, mais surtout avec ce cube sans cesse reconfiguré, sans cesse désaxé, cette forme qui les avale, les repousse ou les surplombe.
(revue Esse n° 80 – Christian Saint-Pierre)

La maestria avec laquelle le metteur en scène orchestre cette riche géométrie laisse augurer le meilleur.
(revue Esse n° 80 – Christian Saint-Pierre)

L’interprétation fléchissante et réussie d’Hubert Lemire rappelle la cage d’escalier d’Escher, alors que celle de Jocelyn Pelletier rejoint le grésillement et l’éclatement des ampoules électriques en survoltage.
(Le Devoir – Sylvie Nicolas)

OFFTA 2014 | Vidéo sous le drap | Cube blanc from OFFTA on Vimeo.