Édito

 

Depuis déjà six ans, le OFFTA défriche les milieux du théâtre, de la danse et de la performance, à la recherche d’artistes dont les démarches transcendent notre quotidien. Des artistes en quête de sens qui, peu importe leur(s) discipline(s), innovent, résistent et questionnent notre monde en perte de repères. Ils ne cherchent pas le consensus, ils ne parlent pas d’une seule voix, mais sont unis dans leurs dissonances. S’ils se réclament de la relève, ce n’est pas une question d’âge, mais bien parce qu’ils contribuent tous, à leur manière, au renouvellement des modèles établis.

De nouvelles utopies naissent, elles nous incitent à repenser notre rapport au monde, notre lien vers l’autre. Il importe que tous les possibles soient remis en jeu, que l’art se fasse événement, que s’entaillent des fenêtres dans les frontières. Plus que jamais, le OFFTA est un bouillonnement d’idées, de propositions et de rencontres.

Ce printemps, un mouvement s’élève.
Les voies rapides se transforment en lieux de prise de parole
où se décloisonnent les partis-pris et les générations.
La cité devient espace de rencontre.

Portés par le mouvement, emportés par la foule, réunissons-nous pour écouter, parler, crier, réfléchir, pour remettre en question.
Notre art est vivant, il se transmet.
C’est un art qui se célèbre.
Ensemble.

- Jasmine Catudal, codirectrice générale et directrice artistique du OFFTA