Duo pour deux hommes, Liklik Pik met l’accent sur le pouvoir animal du corps humain, suivant au passage des impulsions créatrices et des tangentes convergentes queer. Ni narratif ni abstrait, Liklik Pik évoque de façon ludique le cochon comme animal totem.

Examiner les différences et les ressemblances entre les humains et les autres animaux est un intérêt humain vieux de tout temps. Parfois sérieux et parfois ludique, George Stamos explore son intérêt pour la question en une performance interdisciplinaire où le médium n’est qu’une fraction du message.

Ces hommes sont des porcs.

Chorégraphie et direction artistique : George Stamos
Interprétation : Dany Desjardins et George Stamos
Son : Jackie Gallant et George Stamos
Vidéo : Dayna McLeod et George Stamos


NOTES BIOGRAPHIQUES

George Stamos, chorégraphe, danseur et directeur artistique, vit et travaille à Montréal. Diplômé en chorégraphie et en improvisation à The School For New Dance Development à Amsterdam, Pays-Bas, il détient vingt ans d’expérience professionnelle en danse en tant que danseur et chorégraphe. L’expérience de Stamos hors de la dance contemporaine inclut du travail en tant qu’activiste pour les droits des travailleurs du sexe et des organismes de SIDA, un travail de danseur à gogo à New York, Londres, Amsterdam et Montréal, et du bénévolat au département de thérapie occupationnelle à la Giant School for Children with Autism. George danse présentement avec Zab Maboungou / Compagnie Danse Nyata Nyata, une compagnie de danse africaine contemporaine à Montréal, et est danseur en résidence à l’Agora de la danse.

« It is a clever bit of sabotage in that it not only breaks down the proverbial fourth wall but clears the way for the action which follows, much of it disturbingly bestial. […] It’s a deadly serious game. And it makes for terrific theatre. With Liklik Pik, Stamos effectively holds up a mirror to society to reflect the beast coiled within, waiting to attack. »

– Deirdre Kelly, Critics at Large, mercredi le 18 janvier 2012

Moi. (Une salle. Une scène. Un écran. Une caméra. Un miroir. Une loge.) Toi.

« Nadège est colorée. Elle aime cuisiner sans nettoyer. Ses mélanges sont alléchants, mais un peu dangereux. Elle vous envoie la réalité au visage sans que vous ne vous y attendiez. Elle se démarque des autres, mais ne se place jamais à l’écart. Elle ressort toujours dans la foule. Il n’est pas surprenant qu’elle aime les artifices et les confettis. Elle sera rassurée de savoir que vous n’avez pas tout vu du premier coup. C’est une fille de peu de mots ; il n’est pas toujours facile de savoir quand elle rit ou quand elle pleure. Elle se demande si ce qui a bon goût a vraiment une date de péremption, si les belles filles le resteront toujours. »  – Anne-Marie Proulx dans LETTRES/LETTERS, éditions MAAM, 2010

Nadège Grebmeier Forget est artiste et commissaire d’expositions diplômée de l’UQAM en arts visuels et médiatiques en 2009. Elle vit et travail à Montréal, a un compte Facebook et flirt avec le faux, le pastiche et le kitsch, liant son imagerie à un univers purement féminin, porteur d’autofictions multidisciplinaires et boulimiques.

www.nadege-grebmeier-forget.com

« The grotesque and the sublime. Sublimely sublime. Sublimating. Sublimated. Subliminal. Sated. Saturated. Scintillated. Suffocated. […] This is definitely a sensory collage, an imbibed collage of drunken proportions that makes me cringe and salivate all at once. I am excited and mortified. I am titillated and disturbed. She becomes edible. »

– TOUVA collective, à propos de Moshi Moshi, performance présentée lors de VIVA ! Art Action 2011