Dans le lieu en ruine où se tiennent les Amours-frères-étrangers, des sons s’élèvent des décombres. Il suffit d’y circuler pour les réveiller, ces restes sonores de vie qui viennent de loin et nous emportent ailleurs.

Texte = Anne-Marie Ouellet
Son = Thomas Sinou
Scénographie = Catherine Sasseville
Vidéo = Irène Sinou
Lumières = Nancy Bussières
Jeu = Anne-Marie Ouellet, Thomas Sinou, Vanessa Seiler

Des capteurs dispersés sur le plateau font de l’espace un instrument de musique dans lequel les acteurs évoluent en manipulant l’environnement sonore. Les trois personnages se tiennent dans les ruines d’un centre commercial et constatent que la vie n’est plus possible. Le soleil ne se couche jamais, dehors n’existe plus et les personnages posent des actes à la limite de l’humanité. On fait allusion à une guerre mais sans mentionner laquelle. Tout ce qui reste du monde d’avant, en plus de ces trois personnages, ce sont des sons qui émergent des décombres.

L’eau du bain
Entre le théâtre et la performance sonore, L’eau du bain crée des œuvres qui se construisent devant et avec le public. Les sons et les mots s’élèvent des corps en scène créant un univers marginal où le sens se déniche dans les chemins de traverse. Pour la réalisation du projet SSpérances, sa deuxième œuvre, L’eau du bain jalonne son processus de création de rencontres avec le public. Des chantiers ont déjà été présentés, à Montréal, dans une usine désaffectée, un parc, une maison de la culture et, tout récemment, deux autres chantiers se sont tenus dans des théâtres en France.

www.eaudubain.com

Vidéo sur le site eaudubain.com

| Photo = Irène Sinou |