Pique-Nique est un collectif d’artistes qui, depuis 2001, organise annuellement un événement d’art actuel ainsi que des projets de diffusion.
Les activités de Pique-Nique se définissent par la réaffirmation du caractère social de l’espace commun. Par conséquent, Pique-Nique investit un lieu public et le transforme en espace de création, de diffusion et de discussion.
Différentes propositions in situ portent un regard amusé et acide sur le lieu à investir. Pique-Nique ne favorise aucune forme d’expression ou de discours sauf peut-être celui de l’incongru, du défi et du surprenant.
Voyez ce que ces artistes feront au hall du Théâtre d’Aujourd’hui à partir du samedi 29 mai.
Participants = Jason Arsenault, Patrick Bérubé, Guillaume LaBrie, Mathieu Lacroix, Véronique Lépine, Thierry Marceau, Marie-Hélène Plante, Edouard Pretty, Janick Rousseau, Mathieu Valade et Max-Antoine Proulx.
Démarche de groupe
Les artistes de Pique-Nique se sont unis à travers la volonté de confronter leurs travaux et leurs démarches à la réalité des espaces publics. Le collectif s’intéresse à un mode de diffusion qui prône la confrontation de l’œuvre aux particularités d’un lieu permettant ainsi d’exploiter le côté imprévisible de l’environnement urbain. Les artistes qui se prêtent à l’expérience d’un Pique-Nique s’exhibent, à l’intérieur d’un lieu souvent inhospitalier, à l’expression d’un travail artistique. Ceux-ci doivent donc inventer des solutions spontanées qui leur permettront de contourner ou d’incorporer les obstacles de manière rapide et efficace.
Afin d’accentuer le défi occasionné par l’imprévisible, les membres du groupe instaurent de nouvelles contraintes à chaque présentation. L’objectif de cette mesure est de provoquer des champs d’instabilités physiques et conceptuels à l’intérieur de chaque travail. Chaque artiste accepte donc de transformer sa façon habituelle de travailler pour s’adapter aux difficultés rencontrées, qu’elles proviennent d’une obligation pré-établie ou simplement de l’espace urbain.
Chaque membre de Pique-Nique cherche à exploiter de nouvelles pistes où leurs travaux pourront se transformer et rencontrer des perspectives inattendues. Le groupe considère l’espace publique comme un laboratoire dans lequel chacun peut se permettre d’échouer dans l’optique où l’échec ne constitue pas une catastrophe, mais un avancement dans leurs recherches.