Roadside Attractions (Redux) est un récit de voyage non-conventionnel qui centre son attention sur les similitudes entre la performance et le voyage et sur notre rapport (possiblement) altéré au lieu. Par l’entremise de l’exploration d’un espace transitoire, la pièce pose les questions suivantes : Quelles sont nos stratégies à l’arrivée, que ce soit sur scène (lors d’une performance) ou dans une autre ville (lors d’un voyage)? Roadside Attractions (Redux) s’intéresse au cheminement et à l’adaptation qui découlent du voyage lui-même, et non à la destination ultime, en traitant des concepts de la connectivité, de la (dés)orientation, de la perte (poétique de soi) et de la transformation.

Aide au montage et post-production = Phil Rose
Enregristrement sonore = Simon Guibord
Sons supplémentaires = Christian Richer

Victoria Stanton
Victoria Stanton est artiste de performance, conceptrice vidéo, photographe et auteure. Son travail inclut des performances sur scène, des événements dans l’espace public et des rencontres individuelles impromptues dans des contextes intimes. Elle a présenté son travail au Canada, aux États-Unis, en Europe, au Royaume-Uni, en Australie et au Japon. Elle a collaboré à l’écriture de Impure: Reinventing the Word (éditions Conundrum Press, 2001) avec Vincent Tinguely et travaille présentement sur un nouveau livre, avec le collectif TouVA (Anne Bérubé, Sylvie Tourangeau et Victoria Stanton), traitant de la pratique de la performance dans un contexte canadien/québécois.

www.bankofvictoria.com

Vidéo sur le site artfem.tv

| Photo = Phil Rose |

J’ai essayé de créer une chorégraphie qui serait une version de « So You Think You Can Dance rencontre Beckett ».

J’ai une question : Où vont les perdants ensuite?

Interprètes = Kelly Keenan, Frédéric Wiper, Claudia Fancello, Benjamin Read, Gabrielle Desgagnés
Musique = Eric Craven

Je me suis demandée alors que je regardais So You Think You Can Dance :
se trouve l’abandon auquel nous aspirons tous? Quand est-ce qu’une épiphanie arrive-t-elle?
Est-ce que perdre est une attirante capitulation?

k.g. Guttman
À la croisée de la danse, de la performance et des arts visuels, la pratique artistique de k.g. Guttman prend la forme de résidences de création, d’expositions et de performances diverses. Elle a été sélectionnée en 2007 par le Palais de Tokyo (Paris) pour effectuer une résidence en arts visuels et a été accueillie en 2009 par la Compagnie David Rolland (Nantes) dans le cadre des Pépinières européennes pour jeunes artistes. À la suite d’une invitation de Christine Macel, ses photos ont été exposées à L’espace Blank (Paris) à la fin de 2008. Elle a reçu en 2009 la bourse Résidences Artistiques entre le Québec et l‘Ontario du Conseil des arts et des lettres du Québec pour son séjour à Dancemakers (Toronto).

« To let go continuously… » a été développé lors d’un processus créatif à DanceMakers (Toronto) entre le directeur artistique Michael Trent et l’artiste invitée k.g. Guttman. Intitulée Double Bill #2, l’intégralité du travail issu de cette collaboration sera présentée en première au Canada Dance Festival en juin 2010.

www.gogogutt.org

| Photo = Sarah Ciurysek |