OFFTA

Programme double

Vendredi 31 mai et samedi 1er juin à 22h
Théâtre d’Aujourd’hui
20$ régulier / 12$ étudiants / 15$ tarif de la relève (35 ans et moins)

Partenaire de soirée:

Le progrès    
Sarah Berthiaume et Adrien Bletton
Théâtre | 15 min

Le 14 octobre 2012, Félix Baumgartner franchit le mur du son en chute libre. À quoi pense-t-il suspendu seul dans la stratosphère? De l’ascension à la chute, monologue intérieur d’un humain dans une combinaison pressurisée, avec piano, chanson, vidéo, energy drink et casques de moto.
 
Le (dés)enchantement selon Sarah et Adrien :
Nous sommes perdus en forêt. Ou ailleurs. Peu importe.
L’important, c’est que nous sommes perdus. Loin. Creux. Avec pour seule lumière, une application flashlight téléchargée sur notre iPhone. Nous avons cherché des elfes ou des fées ou un dieu qui nous montrerait le chemin. Mais nous avons vite réalisé que nous ne savions plus comment croire à ces choses.
Alors nous nous assoyons en rond.
Et nous attendons.
Un signe.
 
Texte : Sarah Berthiaume
Paroles et musique : Adrien Bletton
 
NOTES BIOGRAPHIQUES – Sarah Berthiaume et Adrien Bletton
Sarah Berthiaume écrit pour le théâtre et Adrien Bletton écrit et compose pour le groupe Gustafson. Ils sont aussi tous les deux comédiens. Ils se sont rencontrés lors d’une production à Sherbrooke où ils ont suivi, en direct sur leur iPhone, la chute libre de Félix Baumgartner dans l’espace. Ils ont ensuite passé beaucoup de temps à discuter de progrès en buvant des boissons énergétiques et ont décidé d’en faire une courte pièce. 
 

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Ne meurs pas tout de suite, on nous regarde
Manuel Roque
Danse | Théâtre | 60 minutes

 
L et M sont peut-être les deux derniers humains sur terre. Mais cela n’a aucune importance. Ils jouent. Manuel Roque s’attache à dévoiler, à travers un certain existentialisme kinésique, le sensible de nos pulsions, nos zones d’ombre et de lumière, la part d’enfance qui subsiste en nous. Une chorégraphie à saveur becketienne soutenue par deux danseurs d’exception.
 
Le (dés)enchantement selon Manuel Roque :
Ce thème est un axe d'étude omniprésent dans mes recherches. Il est dans tous les cas à la base du travail sur le duo de Ne meurs pas tout de suite, on nous regarde et un point de rencontre entre les deux protagonistes :
Lucie lumière, éternelle optimiste et fidèle au destin.
Manu, encore un peu sujet au relent de cynisme ambiant de sa mère patrie la France. 
Pourtant certains jours tout peut s'inverser.
Lucie jette un regard noir sur le studio et Manu s'émerveille de la tonalité éclaboussante d'une balloune.
Surtout, toujours, il y a toutes les variations de ton entre les deux pôles.
Aujourd'hui, notre fragile complexité d'être humain m'apparaît terriblement magnifique.
 
Création : Manuel Roque
Chorégraphie et Interprétation : Lucie Vigneault, Manuel Roque
Répétitrice : Indiana Escach
Dramaturgie : Peter James
Lumière, direction technique : Judith Allen
Assistance lumière, direction technique : Karyne Doucet Larouche
Costumes, accessoires, scénographie : Marilène Bastien
Trame sonore : Manuel Roque (avec des extraits d’interview de Stephen Hawking, un extrait sonore du film Happiness de Todd Haynes, un organiste anonyme, des passants torontois, le chihuahua de la rue Dorion, un anonyme sauteur à la corde, un extrait du Ave Verum Corpus K 618 de Mozart, une bouilloire française, un chanteur parisien dans la rue…)
Musique : Fool's Gold, Françoise Hardy
 
Ce projet a reçu le soutient du Conseil des Arts du Canada,  de Tangente Laboratoire de mouvements contemporains, de Circuit-Est, de la Cie Marie Chouinard, de Flak, du studio Mange mes Pieds, de la maison de la culture NDG , du Cirque du Soleil et de la Ménagerie de Verre (Paris) 
 
Merci spéciaux à Ginelle Chagnon, Sophie Corriveau, toute l'équipe de Tangente, toute l'équipe du OFFTA, Jasmine Catudal, Denis Bergeron, Hugo Ferrer, Pierre, Catherine Lipscombe, Francine Gagné et Dominique Bouchard de Circuit-Est Centre Chorégraphique, Claire Pietin, Mylène Robillard, Marie-André Thollon, et surtout merci à vous d'être là.
 
Cette pièce est dédiée à Milo et Diego
 

NOTES BIOGRAPHIQUES – Manuel Roque
Parallèlement à une carrière d’interprète exaltante et hétéroclite (Dominique Porte, Peter James, Sylvain Emard, soliste pour Marie Chouinard), Manuel Roque se fait chorégraphe de courtes formes (Brendon et Brenda, 2002 ; Ô mon bateau, 2004) avant de créer et danser RAW-me (2010), solo qui recevra un bel accueil à Vue sur la Relève et au OFFTA. Le duo Ne meurs pas tout de suite, on nous regarde, sorte d’ovni danse-théâtre, est co-présenté par Tangente et Quartier Danse en 2012. Son prochain projet sera diffusé dans la petite salle de l’Usine C en 2014 et fera l’objet d’une résidence de création à Bassano del Grappa (Italie). Manuel Roque s’intéresse au métissage des langages contemporains, à la rencontre d’une virtuosité kinésique à un travail de présence intègre.

Par l’allégresse développée dans l’expression cathartique des corps et des voix, cette pièce devient de plus en plus ludique et drôle, nous exposant à une identification presque inconfortable de l’insalubrité de notre existence. Un exutoire philantropique qui en valait vraiment la peine. Magnifique travail.  

(Mandana Anahita, Danse Nouvelle Montréal – 21 septembre 2012. 

Ne meurs pas tout de suite, on nous regarde joue comme son titre la carte du non-charme, de l’antiséduction, du ridicule tant affranchi qu’il en devient un atout gagnant. On se laisse aller à leur nonchalance comme on exulte de leur exubérance”

(Brigitte Manolo, Dfdanse – 21 septembre 2012)

“Cette pièce qui mettra à dure épreuve tant vos muscles zygomatiques que vos oreilles est tout, sauf mélancolique. La création (…) est tordante, délirante, d’une grande intensité physique, énergétique et théâtrale. “

“le chorégraphe nous livre une création jouissive à textures et facettes multiples, qui va marquer cette rentrée. “

(Nayla Naoufal, Dance from the Mat – 21 septembre 2012)

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