OFFTA

Jeudi 30 mai à 22h
vendredi 31 mai à 18h COMPLET
samedi 1er juin à 18h  COMPLET
samedi 1er juin à 22h QUELQUES PLACES DISPONIBLES

 

Usine C, entrée située au 1908, rue Panet
(Prix unique : 12$)

Nous ne serons pas vieux, mais déjà gras de vivre
L’eau du bain
Théâtre | Performance | 50 minutes

Avez-vous plus peur de mourir ou de vieillir? Préférez-vous vous faire frapper par une auto ou frapper quelqu’un avec votre auto? Dans cette création, L’eau du bain s’amuse à trafiquer sournoisement la réalité à l’aide d'un dispositif plus ou moins technologique.
 
Le (dés)enchantement selon L’eau du bain:
La montée du christianisme nous a fait passer de plusieurs dieux à un seul dieu, puis la chute du christianisme et le passage à l’individualisme nous ont fait avaler Dieu (et le diable). L’intériorité et la subjectivité, en prenant la place des horizons moraux, me donnent l’impression que l’humanité (et la monstruosité qui vient avec) réside dans nos ventres, que la barbarie des grandes guerres se joue maintenant surtout entre l’homme et lui même.
 
S’il y a encore une communauté possible, c’est une communauté du manque, la seule chose qui nous permettrait encore de nous réunir serait ce « manque originaire »[1]. La scène est un lieu idéal pour ça : envisager le vide, mettre le manque en partage. C’est ce que nous tentons de faire en amplifiant des sons de frigo, en posant des questions aux spectateurs, en leur parlant toujours de là où l’on est sans dissimuler ce qui nous échappe.
 
 
Conception perfomance : Anne-Marie Ouellet, Thomas Sinou
Décors : Morgan Guicquero, Catherine Sasseville
Lumière : Nancy Bussières
 
NOTES BIOGRAPHIQUES – L’eau du bain
L’eau du bain crée des performances théâtrales et sonores. Après SSpérances et La peur et le pain, Nous ne serons pas vieux, mais déjà gras de vivre est le troisième volet de « La trilogie de la mort de l’enfant ». À chaque création, des nouvelles règles de jeu sont statuées et des nouvelles machines sont inventées, pour rendre possible une interaction entre espace, environnement sonore, artistes, texte, public et éléments du réel. Sur toute l’année 2011, L’eau du bain a été accueillie en résidence de création à Mains d’œuvres, en banlieue parisienne.
 
« C’est une expérience étonnante et unique que L’eau du bain propose au spectateur avec Nous ne serons pas vieux, mais déjà gras de vivre. L’intimité des deux créateurs y est apparemment dévoilée, sans que le spectateur ne sache départager le vrai du faux. (…) Aménagé comme un appartement un peu trop bordélique, le spectateur est accueilli dans ce lieu avec beaucoup de bienveillance. Les performeurs reçoivent leurs invités comme des amis dans un party, bière et chips disponibles. »
(Vanessa Seiler, Plein Espace, 1er décembre 2012)
 
«  Le festival du Souffle de l’équinoxe sera  d’abord  un  vent  froid  et  violent  venu  du  Québec  avec  ce  spectacle  de  la  compagnie  L’eau  du  bain,  spectacle  intitulé  SSpérances.  Interrogation  sur  l’espoir  et  le  désenchantement, œuvre à la fois rock et sombre. Un ovni culturel absolu! »
(Jérôme Vilain, France 3 Télévision, 18 mars 2011)
 
« Dans un paysage de décombres, Thomas Sinou et Anne-Marie Ouellet alternent moments poétiques et répliques qui ne se répondent pas toujours. Des capteurs, dispersés sur scène ou sur le corps, accentuent ce sentiment d’étrangeté teinté d’humour. Le spectacle se construit sous l’œil du public, le texte servant seulement de trame. »
(Pascaline Vallée, Revue Mouvement, 21 mai 2011 (à propos de SSpérances))

[1] Pierre Ouellet, Le sens de l’autre

Site web

Que lisent Anne-Marie Ouellet et Thomas Sinou aux toilettes pour se réenchanter ? 

 

 


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