OFFTA

Programme double

Mercredi 29 mai et jeudi 30 mai à 18h
Théâtre La Licorne
20$ régulier / 15$ étudiants / 15$ tarif de la relève (35 ans et moins)

Partenaire de soirée :

Parce qu'on sait jamais
Dans son salon
Danse performative | 20 min

Prêtes à tout, deux jeunes guerrières kitsch prennent d’assaut la scène. En quête de la zénitude suprême, elles testent leur volonté à devenir des héroïnes du moment présent. Karenne et Emmalie usent d’objets hétéroclites et d’une ironie échevelée pour mener à bien leurs aventures.
 
Le (dés)enchantement selon Dans son salon :
Nous choisissons de garder un regard critique face au (dés)enchantement, afin de cultiver une vision de l'avenir plus optimiste et plus humaine. En nous inspirant d'artistes plus créateurs que destructeurs, nous cherchons continuellement à mettre en scène notre définition du bonheur, à le réinventer. Comment ré-enchanter nos vies en inspirant les autres à le faire aussi, parce que la poésie ne doit pas mourir. Tout ça avec bien de la paillette, idéalement.
 
 
Chorégraphie et interprétation: Karenne Gravel et Emmalie Ruest, 
Mentorat artistique : Manon Oligny 
Musique : Nicolas Des Alliers, 
Lumière : Julie Basse, Répétitrice : Catherine Lepage,
Conseiller dramaturgique et enregistrement : Benjamin Prescott La Rue.



Merci à l'Agora de la danse et aux Département de danse de l'UQAM pour les résidences offertes.

 
NOTES BIOGRAPHIQUES
Bachelières en danse à l’Université du Québec à Montréal (2011), Emmalie Ruest et Karenne Gravel ont développé un duo de personnages zélés, obsédés et définitivement plus grands que nature. Leur première pièce, Et si tu n’existais pas, variations (2010), hommage maladif à la chanson de Joe Dassin, a été présentée à quelques reprises à Montréal, dont en extrait à la soirée d’ouverture du OFFTA (mai 2011). L’été suivant, elles ont présenté à Zone HOMA, On sait jamais, une ode au combattant zen. Depuis novembre 2012, Karenne Gravel et Emmalie Ruest travaillent sur un nouveau projet, Fin de Party, tout en poursuivant le développement artistique et professionnel de leur duo créateur.
 
Du rire, certes, mais l’on retiendra aussi de la création acérée de ce duo-là l’audace et l’inventivité, la capacité à créer un univers et à y embarquer le spectateur. Pour son plus grand plaisir !
(Claire Besuelle, Danscussion, 12 mars 2012)
 
Un spectacle de danse, deux jeunes femmes, une chanson de Joe Dassin, encore et encore. Jamais pareille. Toujours aussi intense. Trente minutes qu'on ne voit pas passer.
(Cindy Boyce, scène 1425, 30 juillet 2011)
 

Site web

Que lisent Émmalie et Karenne aux toilettes pour se réenchanter ? 

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Koalas
Félix-Antoine Boutin
Théâtre | 1h15

Koalas ou comment écrire une pièce sur la dépendance affective face à l’incapacité de le faire ? C’est un pentagone amoureux. C’est une tragédie estivale. C’est un bestiaire. C’est du sang dans les paillettes et la mort dans un ballon. C’est un gros doute. C’est un doute magistral. Mais C’est.
 
Le (dés)enchantement selon Félix-Antoine Boutin :
Je crois que nous avons un besoin pressant de magie en tant que société. Nous sommes tous les enfants que nous avons été et je crois que les crises mondiales actuelles démontrent que cet enfant a été ligoté. Quand la gestion de l'économie passe avant la gestion de l'humain, il y a, à mon humble avis, un problème.  Parce qu'à qui profite-elle cette économie? À l'humain, à qui d'autre ? Mais qu'arrive-t-il quand celle-ci nous dépasse, qu'elle devient plus grande et plus imperceptible? Nous vivons alors dans un monde qui n'existe pas réellement, et donc dans le néant. Ce qui est très grave. Éliminer l'humain, au profit d'un mécanisme hors de notre contrôle. En ce moment, nous avons besoin de magie et d'émerveillement, je vous le dis. Pour que l'on puisse enfin se toucher et s'embrasser comme avant, s'embrasser réellement.
 
Texte et mise en scène : Félix-Antoine Boutin
Direction technique : Julie Basse
Lumière: Émilie Martel et Julie Basse
Soutien scénographique : Odile Gamache
Interprétation : Marie-Line Archambault, Juliane Desrosiers-Lavoie, Daniel Desputeau, Patrick Martin, Jean-Philippe Perras
 
L’équipe de Koalas remercie la Maison de la Culture du Plateau Mont-Royal pour la résidence offerte.
Elle remercie aussi Frank and Oak pour les vêtements des personnages masculins ainsi que le Monument National.
NOTES BIOGRAPHIQUES – Créations Dans la Chambre
Création Dans la Chambre tente de trouver des nouvelles façons de parler de l’intime dans une optique contemporaine, tout en travaillant avec notre répertoire intime mondial, passé, présent et même possiblement un jour, futur. Notre pari est de trouver une mémoire collective de l’intime, dans le maelstrom des cultures et des époques.
 
Pour nous, l’intimité est politique, elle détermine les rapports humains qui génèrent tout ce qui nous constitue, tout ce qui nous transporte.
 
Création Dans la Chambre a créé en mars dernier son premier théâtre de chambre pour salon privé : Message Personnel.
 
Extraits de la critique Bestiaire, par Marie-Lou Craft parue dans Plein Espace :
Le texte de Koalas, entièrement écrit au conditionnel, est tout sauf définitif. Ses personnages narrent leurs moindres actions et inactions. Ce qui pourrait sembler être un choix purement esthétique s’avère pourtant plus complexe : la parole se fait de plus en plus témoin d’une écriture autoréflexive à mesure que les personnages commentent leur propre statut de personnages. Le texte se joue de lui-même, se déjoue, et sait se renouveler pour mieux surprendre au revers d’un détour. À travers ce glissement émerge la présence de l’auteur et de ses questionnements sur son propre acte d’écriture. L’exercice, rigoureux, évite habilement toute complaisance pour mettre en cause les diktats avec lesquels l’écriture dramatique actuelle tend encore à s’alourdir. D’un « peut-être » à l’autre, on se surprend à songer à ces trop nombreuses pièces qui ne laissent pas (ou trop peu) place à la réflexion du public (ou pas)…
[…]
Déjà, ce premier travail scénique laisse entrevoir l’esthétique singulière de ce jeune créateur, qui fait preuve d’un sens de l’atmosphère. Par un travail précis de rythme, de sculpture des corps dans l’espace, se créent des bribes d’images fortes qu’on est déjà curieux de retrouver, plus développées, dans une éventuelle forme aboutie de Koalas.
[…]
Ce malaise, il se fête en plein drame et se pleure en pleine fête, sous le regard inquiétant d’étranges figures de chevreuils et de koalas. Preuve que même lorsque l’on se croit civilisé, l’absurdité s’infiltre et l’animalité nous guette...
 

Site web

Que lit Félix-Antoine Boutin aux toilettes pour se réenchanter ? 

 

 

 



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