Je me suis rendue jusqu’au bout, mais je n’ai pas trouvé la fin.

Robie Schuler

Partie 1 (Se rendre jusqu’au bout)
Théâtre Prospero
+ 75 min

26 mai, 19h* Billet
30 mai, 17h* Billet
31 mai, 21h* Billet
*Suivi d’une discussion sur le ressenti

Partie 2 (Ce qui n’effacera rien)

25 mai, 15h00       Berri/Ontario S.O. + 15 min
26 mai, 17h00       Saint-Urbain/de Montigny N.E. + 15 min
30 mai, 19h00       Parc Charles-S.-Campbell + 15 min
1 juin, 16h00           Place de la Paix + 15 min

Coprésenté avec le Partenariat du Quartier des spectacles
Gratuit! Aucun billet nécessaire pour cet événement

Partie 3 (Nous ne connaissons pas la fin de l’histoire, en attendant il y a nos mots)
Place de la Paix + 60 min

1 juin, 16h15         

Coprésenté avec le Partenariat du Quartier des spectacles
Gratuit! Aucun billet nécessaire pour cet événement

Articulé en trois parties, ce triptyque performatif explore les traumatismes liés aux violences sexuelles et conjugales. À travers des témoignages d’autrui et son propre vécu, l’artiste met en lumière la violence systémique et les limites du système judiciaire, interrogeant l’idée reçue selon laquelle la poursuite criminelle et juridique pourrait réellement mettre fin au traumatisme.

Partie 1 (Se rendre jusqu’au bout)
Expérience participative sur base volontaire, cette lecture intime reconstitue le témoignage de l’artiste contre son ancien conjoint en Cour criminelle, transformant cet acte habituellement solitaire en une expérience collective et solidaire.

Partie 2 (Ce qui n’effacera rien)
Par le biais de gestes performatifs éphémères, cette intervention publique furtive évoque le boys’ club, ainsi que les processus de banalisation, d’effacement, et d’impunité à l’œuvre dans les micro-agressions et les violences de genre vécues au quotidien.

Partie 3 (Nous ne connaissons pas la fin de l’histoire, en attendant il y a nos mots)
Dénonçant les difficultés rencontrées lors du processus de poursuite criminelle, cette performance critique l’incapacité du système judiciaire à répondre de manière adéquate aux cas de violences sexuelles et conjugales.

Robie Schuler est une artiste multidisciplinaire queer d’origine allemande. Ayant été victime de violences conjugales et sexuelles, son travail est un art de combat. À travers ses œuvres, elle décortique les mécanismes de domination psychologiques et sociopolitiques qui permettent et perpétuent la culture du viol, ainsi que les sentiments de paralysie, de peur et d’impuissance qu’ils engendrent. Elle déconstruit les biais empathiques et active leur potentiel de transformation. En faisant ressentir ces dynamiques de l’intérieur, elle revendique la sensibilité comme une force motrice de changement social et comme une voie vers une guérison collective fondée sur la compassion.

Avertissement de contenu
Violence psychologique
Violence physique
Agression sexuelle